
J’aime être toujours seul
près des arbres lumières.
Je communie aux aïeuls
lors de ce matin d’hiver.
Ici j’ai trouvé, la Friedland,
espace de paix, lieu glacé.
Les esprits du passé s’entendent,
pour que sonne l’heure d’un temps figé.
L’air vif s’éveille aux couleurs pâles,
sous mes yeux, un vert qui s’étale,
comme une gouâche au gré du vent.
J’ai du bleu dans le regard,
pour un blizzard au levant.
J’ai du bleu dans le regard,
au visage, un sourire d’enfant.