Où es-tu Martin ?
Où te caches-tu ?
Dans ces marbres sans fin
et ces Grès nus.
Dans la mémoire de Berlin
L’holocauste était nuit
Treblinka s’éteint
On oublie Varsovie
C’était trop, c’était tant
le drame de ces vies.
Ta femme tes enfants
Perdus dans l’incendie.
Le pêne de la porte
d’un travail qui rend libre.
Retiendra-t-il la cohorte
d’un front du délire ?
Où es-tu Martin ?
Où te caches-tu ?
Entendra-t-on demain
les paroles qui tuent ?